Les tables

En ce début de printemps, Chiron avait décidé d’organiser un grand repas. Il y avait, aujourd’hui deux nouveaux pensionnaires qui allaient rejoindre la Colonie. Cela n’arrivait pas souvent et le Directeur des activités avait décidé que c’était l’évènement parfait pour cette fête. Alors que les pensionnaires commençaient à sa servir et à faire la file pour jeter une partie de leur nourriture dans le brasero. Ils étaient une trentaine qui restaient durant les vacances d’hiver mais le centaure savait qu’il ne fallait qu’attendre l’été pour qu’un groupe d’une centaine de jeunes se forme. Bref, il alla acceuillir les deux jeunes filles à bras ouvert, alors que Monsieur D. restait assis à la table centrale.

- Bienvenues jeunes gens à la Colonie des Sangs-Mêlés! L’endroit le plus sûr au monde! Le voyage n’a pas été trop dur? Les Satyres vous ont tout expliqué?

Chiron voulait que tout soit parfait et il répondrait aux moindres questions des jeunes filles.

Kiara regardait autour d'elle, un peut intimidée par cette foule d'inconnu. Mais elle restait droite quand même, ne voulant pas passé pour l'oiseau blessé dont on doit prendre soin.
Elle regarda l'homme et hocha la tête.

- Pour ma part, j'ai comprit ce qu'il se passe ici oui. Mais je pense que vous faites erreur. Je ne suis en aucun cas fils d'un soit disant dieux ou déesse.

Elle-même ne croyait pas vraiment en ces choses là. Pour elle, Dieux et Déesse étaient des mots qu'utilisait les gens pour simplement parler de la sciences ou du destin.
Et puis, même si ses parents n'étaient pas les meilleurs, elle savait qu'elle était leur fille. Et pas celle d'un dieux.

Kevanna était debout à côté d'une jeune fille qu'elle ne connaissait pas et, en face d'elle, se dressait un homme mis-humain mis-cheval. C'était rêve bien étrange qu'elle faisait là. Elle hocha la tête en même temps que la fille et se mordit l'intérieur de la joue. Qu'est-ce que c'était que cet endroit? Et pourquoi est-ce que Dasos l'avait trainé jusqu'ici? Bref, Kevanna ne fît que lever ses épaules pour dire qu'elle avait compris.

- Donc, si j'ai bien compris, nous sommes dans... Sangs-mêlés? C'est bien ça?

Elle était encore très jeune et se demandait bien comment toutes ses histoires pouvaient être possibles.

Chiron sourit légèrement. Ses yeux remplis de sagesses virent se pauser sur ceux de Kiara. Cela arrivait souvent, qu’un nouveau sang-mêlé ne comprenne pas exactement pour il est arrivé à la Colonie. Il devait même parfois gérer des crises de paniques et ça, c’était particulièrement difficile, surtout avec des enfants de dieux.

- Mademoiselle Miller, sachez que je comprend très bien votre étonnement mais, il faut l’admettre, vous risquez d’être surprise. Et puis, vous voyez bien que je ne suis pas un simple être humain non?

Le centaure fît quelques pas afin de se retourner vers Kevanna.

- C’est exacte. Des sangs-mêlés, mis-humains, mis-dieux. Ça parait amusant, mais c’est plus dangereux que vous ne le pensez. Alors soyez sage et suivez moi mes enfants.

Chiron se dirigea vers la table centrale et pris deux morceaux de viandes qu’il donna à chacune des jeunes filles puis, il attendit quelques secondes que la file de sangs-mêlés ai terminé leurs affaires avant de se placer devant le feu.

- Alors, qui veut commencer? Vous n’avez qu’à jeter ces morceaux de viande dans le feu. Ça ne marche pas à tous les coups mais, normalement, il devrait se passer quelque chose.

Le centaure sourie, attendant la décision des demoiselles.

Kyros suivait donc celui qui sonne Chiron jusqu’à ici. Il a visité avec lui l'ensemble des lieux et resta la plus part du temps silencieux et observateur, ne lui répondant que très brièvement. Il n’était pas timide et n'avait pas peur, simplement solitaire et froid. Tout ceci est bien nouveau pour lui et l’impressionne quand même un minimum. Mais avec son voyage et le lieu, il a vite assimiler le coté magie de se monde. Il répondra sur le même ton a Chiron

- Ca va... Et je ne suis pas inquiet. dit t'il en s'approchant du feu. hormis ses habites (cf fpp) Il porte un bandage sur l’intégralité d'u bras droit

- Et c'est quoi la suite ?

il n'adresse aucun regard a personne

Kiara avait vu le nouveau. Elle le regardait donc, avec des yeux attentif cette fois.
Fallait-il rejoindre sa table? Partirait-il ailleurs ? Était-il aussi perdu qu'elle?
Elle n'en savait rien. Mais ça ne l'empêcha de suivre la scène avec attention, attendant l'apparition du symbole au dessus des flammes, jouant avec l'une de ses longues mèches de cheveux.

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Kyros gardera son regard sur le symbole devant lui jusqu’au moment ou il explosa, portant de nouveau son intention sur Chiron pour l’écouter

- (J'ai pas d'attention a donner a une femme qui en a donné aucune...) pensa t'il sur le moment

- Je vais me débrouiller...

Kyros part donc s’asseoir pour manger et rejoindre son bungalow bien vite. il était seul pour le moment et ca l'arrange bien

«  Et bien jeune homme, comment te sens-tu pour l'instant? Ne t'inquiète pas, tous le monde ici à déjà vécu cette expérience. »

Milo prit le bout de viande, on lui dit de le jeter dans le feu. Il grimaça.

« Mais ça pourrait faire un repas pour deux louveteaux ! »

Il refusait boudeur quand il sentait quelque chose sur son nez. Un papillon tout rouge.

« Bonjour Mademoiselle ! »  s'étonna Milo.

La papillon qui était une papillonne pour l'enfant voleta autour du centaure.

« Je dois vraiment lui faire confiance ? Il a l'air d'être plus humain que cheval à gaspiller comme ça... » grimaça le petit garçon.

Le papillon tourna plus vite autour du centaure comme pour gronder l'enfant puis se posa sur une fleur. L'enfant l'observa longuement.

« Tu as faim... »

Milo regarda le feu aussi, il crépitait comme...

« Le feu, il pleure ? »

Milo s'approcha du feu et tendit la main et se brûla un peu. Il retint un cri de douleur et alors qu'on s'affolait, il s'exclama : «Parfois quand  leur maman, elle meurt les oisillons aussi, car personne ne leur donne à manger... » Il réfléchit. «  Le feu m'a fait mal car il avait peur de mourir, le feu ne veut pas mourir... »

Il tourna son regard vers le centaure et sourit malgré sa main rougie :  « Pardon Monsieur, vous aviez raison ! Le feu a faim ! »

Et il jeta la viande dans celui-ci.